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D'ici et d'ailleurs
4 juillet 2005

Une bonne odeur de pain frais


6.00. Il fait jour depuis près d’une heure et demi lorsque je me lève. Le soleil n’est pas encore très chaud et la petite brise permanente est une douce compagne. Je roule ma natte étalée sur la sable puis cueille un peu d’eau dans le bidon pour chasser les dernières brumes du sommeil. La théière sur le réchaud à gaz et direction le marché. Bahaï se réveille. Quelques personnes déambulent. Les couvertures se replient. Les consommateurs de lait sucré ou de thé sont à la « terrasse » des cafés, de vagues tentes constituées de morceaux de bâches dépareillées.

A l’entrée du marché, le boulanger, point de convergence des acheteurs matinaux. Un four en terre cuite tel le sommet d’un menhir enterré au ¾. Le boulanger pétrit la pâte sous une tente puis forme de longues bandes accolées par 15 pour constituer des espèces de grandes galettes rectangulaires. Les pains sont enfournés avec une pelle et ressortent chaud et doré au bout de quelques minutes. La mie est lourde et moelleuse. Les pains refroidissent sur le sable, étalés autour du four, attendant le client. Ils sont alors vendus à la bande.

Avec le thé, très sucré, arrosé d’un jus de citron, et un jus de néré bien frais, la journée ne peut que bien commencer !

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